« Il est urgent de mener une campagne d’information sur la violence éducative, sa nature et ses effets »
Tribune
Plus de 160 universitaires et professionnels de l’enfance, du soin et de la justice, parmi lesquels l’avocate Dominique Attias et le psychiatres Thierry Baubet, souhaitent rappeler à tous, dans une tribune au « Monde », qu’on peut éduquer sans recourir aux châtiments corporels ou à la maltraitance psychologique.
Publié le 18/11/21 à 05h00 Temps de Lecture 5 min.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/11/18/il-est-urgent-de-mener-une-campagne-d-information-sur-la-violence-educative-sa-nature-et-ses-effets_6102484_3232.html
Tribune. « Il faudrait que le président dise à ma mère qu’il ne faut pas taper les enfants. Alors, elle arrêterait de me frapper. » C’est ce que disait, il y a quelques mois, un enfant de 9 ans à la psychologue de son école qui lui avait expliqué que la loi interdit de frapper les enfants. Avec ses mots, l’enfant résumait la situation de nombreux enfants en France, soumis à une violence physique ou psychologique : selon les dernières enquêtes, en 2007, 87 % des parents donnaient des tapes sur les fesses, 71 % des petites gifles, 47 % des coups sévères, et, en 2009, 67 % donnaient des fessées.
La loi votée le 10 juillet 2019 énonce : « L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. » C’est la première interdiction explicite de la violence éducative en France, après 55 autres pays, et trente ans après l’adoption du traité de la Convention internationale des droits de l’enfant par l’Assemblée générale des Nations unies, le 20 novembre 1989.
Mais la loi ne comportait pas une campagne d’information de la population, dont on sait qu’il faut l’associer à la loi pour modifier ces comportements très ancrés, comme l’ont fait les pays scandinaves dès les années 1980 et l’Allemagne en 2000. L’Etat, en France, ne l’a pas mise en place. Pourtant les effets en sont décisifs : en Suède, après l’interdiction des châtiments corporels en 1979 et la mise en œuvre d’une grande campagne d’information et d’accompagnement auprès des parents, la proportion d’enfants d’âge préscolaire ayant reçu des punitions corporelles est passée de 50 % à 8 % en quelques années.
Inefficace
La violence éducative passe par des violences physiques ou psychologiques exercées dans le but de corriger ou de contrôler le comportement de l’enfant, dans une visée conforme aux normes culturelles. Ces violences sont socialement admises, et ont été longtemps tolérées en France par la jurisprudence au nom du droit de correction. Les violences physiques sont, entre autres : l’administration d’un coup avec la main (gifle, fessée) ou à l’aide d’un instrument, donner un coup de pied, secouer ou projeter un enfant, le griffer, le pincer, lui tirer les cheveux, lui tirer les oreilles, le forcer à demeurer dans une position inconfortable.
Il faut également détailler les violences psychologiques telles que les a aussi définies le Comité des droits de l’enfant des Nations unies, tant elles ne sont pas reconnues comme telles par bien des parents et des professionnels : crier, humilier un enfant, le menacer, le mettre au coin, le rabaisser, le dénigrer, en faire un bouc émissaire, le terroriser.
Or la violence éducative est inefficace quant à ses buts explicites. En revanche, les effets réels en sont bien établis par des études épidémiologiques : difficultés relationnelles, agressivité, violence et comportements antisociaux, troubles anxieux et dépressifs, difficultés scolaires, maladies somatiques. C’est-à-dire tout le contraire de ce qu’en attendent ceux qui les pratiquent. Les études de neuro-imagerie montrent des altérations des zones cérébrales impliquées dans la mémoire et le contrôle des émotions. Ces violences marquent durablement l’enfant et l’adulte qu’il deviendra.
Des études conduites en milieu familial et en milieu scolaire ont montré que l’arrêt de la violence éducative est bénéfique et que l’adoption de méthodes éducatives non violentes et d’une attitude empathique produit des modifications très profondes sur le cerveau et sur le psychisme des enfants et des adolescents, avec des effets très positifs sur leur évolution personnelle, relationnelle, sociale et intellectuelle. On peut éduquer sans recourir à la violence.
Aider les adultes
La culture, les idées reçues et les croyances selon lesquelles une bonne claque n’a jamais fait de mal à personne, que c’est grâce à ça qu’on est devenu fort, qu’il faut corriger et punir l’enfant pour qu’il se conduise bien, jouent un rôle déterminant dans la perpétuation de ces pratiques. Ces pratiques remontent à plusieurs millénaires et sont associées aux violences envers les femmes et aux autres hiérarchies sociales – castes, classes et esclavage.
Pour faire respecter les droits de l’enfant, le protéger « contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales », selon l’article 19 de la Convention internationale des droits de l’enfant, il est urgent de mener, auprès des parents et des professionnels de l’enfance, une campagne d’information sur la violence éducative, sa nature, ses effets, et sur des façons d’éduquer les enfants sans violence physique ni psychologique. Cette campagne pourra aussi aider les adultes à se dégager des violences qu’ils ont eux-mêmes subies, et que souvent ils reproduisent.
Nous demandons les actions suivantes :
Informer et sensibiliser les enfants, les parents et les professionnels sur la loi, sur les grands médias et dans les espaces publics accueillant les enfants, en particulier l’école, de la primaire au lycée, dans l’enseignement artistique et dans le sport. Mettre en place un accompagnement à la parentalité sans violence éducative, accessible à tous les parents, dès la grossesse, soutenu et financé par l’Etat et la Caisse d’allocations familiales.
Instaurer une formation sur la violence éducative dans la formation initiale et dans la formation permanente de tous les professionnels concernés. Ils sont nombreux, ils seraient très intéressés et sauraient accompagner les parents : médecins, soignants, psychologues, travailleurs sociaux, enseignants, travailleurs du périscolaire, animateurs, magistrats.
Promouvoir des recherches sur les effets néfastes de la violence éducative, sur la parentalité, et sur l’exercice de l’autorité dans le cadre d’une éducation sans violence. Ainsi que sur les liens entre violence éducative et vulnérabilité aux agressions sexuelles. Faire des enquêtes régulières dans la population pour connaître les pratiques éducatives et leur évolution.
Daniel Delanoë, psychiatre, anthropologue, INSERM Unité U1018, EPS Barthélemy Durand (91)
Marie Rose Moro, professeure de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Université de Paris
Manuèle Lang, journaliste
Ophélie Perrin, thérapeute
Thierry Baubet, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Université Paris 13 Sorbonne Paris Nord
Dominique Versini, ancienne défenseure des enfants.
Alice Casagrande, présidente de la commission nationale de lutte contre la maltraitance et de promotion de la bientraitance
Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny.
Dominique Attias, avocate, présidente de la Fédération des Barreaux d’Europe
Christine Charbonneau-Marzo, pédopsychiatre, cheffe du pôle de pédopsychiatrie de l’EPS Barthélemy Durand (91)
Professeurs des universités-praticiens hospitaliers ; Maîtres de conférence-praticiens hospitaliers
Stéphane Amadéo, praticien psychiatre, Professeur Associé, Service Universitaire de Psychiatrie et Psychologie Médicale. CHU de Martinique.
Gisèle Apter, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l’adolescent, Groupe Hospitalier du Havre, Université de Rouen Normandie, Présidente de la Société de l'Information Psychiatrique
Xavier Benarous, pédopsychiatre, Maitre de Conférence des Universités-Praticien Hospitalier CHU Amiens Picardie
Olivier Bonnot, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l’adolescent, Université de Nantes
Georges Brousse, professeur de Psychiatrie et d’Addictologie, CHU Clermont-Ferrand, Université Clermont Auvergne
David Cohen, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Sorbonne Université, service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, CHU Pitié Salpêtrière, Paris
Angele Consoli, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Sorbonne Université
PU-PH, service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, CHU Pitié Salpêtrière, Paris
David Da Fonseca, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, chef du Pôle de Psychiatrie Pédopsychiatrie et Addictologie, Institut des Neurosciences de la Timone, CNRS, Hôpital Salvator, Marseille
Bruno Falissard, pédopsychiatre, professeur de santé publique à la faculté de médecine Paris-Saclay, directeur de l’unité INSERM 1018
Christophe Delacourt, professeur de pédiatrie, ancien président de la Société Française de Pédiatrie
Wissam El Hage, professeur de psychiatrie adulte, CHRU de Tours
Pierre Fourneret, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Université Lyon I. Chef de service adjoint Psychopathologie du Développement de l’Enfant et de l’Adolescent, Hôpital Femme Mère Enfant. 59 Bd Pinel – 69677 Bron
Ludovic Gicquel, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Hôpital Henri Laborit, Université de Poitiers
Nathalie Godart, professeure de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Université de Paris Saclay – UVSQ ; Fondation Santé des Etudiants de France
Bernard Golse, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Université de Paris
Fabian Guenole, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Université de Caen Normandie, CHU de Caen – Chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
Christèle Gras-Le Guen, professeur de pédiatrie, CHU Nantes
Jokthan Guivarch, maître de conférence des universités - praticien hospitalier en pédopsychiatrie, CANOP INT-UMR7289 CNRS, Aix-Marseille Université, APHM, Marseille
Renaud Jardri, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Université de Lille, CHU de Lille
Louis Jehel, professeur de psychiatrie, CHU d’Amiens, Institut de victimologie
Rachida Kellou-Sidhoum, Psychologue clinicienne en activité libérale (94)
Jonathan Lachal, pédopsychiatre, maître de conférences à l'Université Clermont Auvergne et au CHU de Clermont-FerrandFabienne Ligier, maître de conférences des Universités - praticien hospitalier, Pôle Universitaire de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent Centre Psychothérapique de Nancy
Yann Mikaeloff, neuropédiatre, professeur de pédiatrie, Faculté de médecine Paris-Saclay et Centre protection de l'enfant et de l'adolescent
Diane Purper-Ouakil, PU-PH, professeure de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Université de Montpellier, CHU de Montpellier
Jean-Philippe Raynaud, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Université Toulouse 3
Anne Révah-Lévy, professeure de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, CH Argenteuil et Université de Paris
Alexis Revet, maître de conférences en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Université Toulouse 3
Dalila Rezzoug, pédopsychiatre, MCU-PH, Université Paris13 Sorbonne Paris Nord
Cécile Rousseau, professeure, division de psychiatrie sociale et culturelle, U. McGill, Montréal
Mario Speranza, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Université de Paris Saclay – UVSQ
Carmen Schröder, PU-PH, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Université de Strasbourg
Michel Spodenkiewicz, maître de conférences des universités - praticien hospitalier en pédopsychiatrie, CHU & Université de La Réunion, Inserm U1018d
Susanne Thümmler, maîtresse de conférences - Praticienne Hospitalière en Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent, Université Côte d'Azur, Hôpitaux Pédiatriques de Nice CHU-Lenval
Lauriane Vulliez -Coady Maitresse de conférence universitaire - Praticienne Hospitalière, Service de pédopsychiatrie CHU Minjoz, Lab Neurosciences EA 481 UBFC
Associations, sociétés savantes
Jean Chambry, pédopsychiatre, président de la Société Française de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent et des Disciplines Associés
Professeur Christèle Gras-Le Guen, Société Française de Pédiatrie
Christophe Libert, pédopsychiatre, président de l'Association des Psychiatres de secteur Infanto-juvénile-API
Martine Balençon, Société française de pédiatrie médicolégale
Chercheurs et universitaires
Tasnime Akbaraly, épidémiologiste, Inserm (CESP), Maison des Sciences de l'Homme, Université Paul Valéry Montpellier
Malika Bennabi, maître de conférences-HDR émérite, psychologue, Université de Picardie Jules Verne, Amiens
Khouloud Ben Med Gherbi, psychologue, maître assistante en psychologie à l'Université de Carthage – Tunisie
Doris Bonnet, anthropologue, directrice de recherche, Institut Recherche et Développement, CEPED
Marie-Jo Brennstuhl, maîtresse de Conférences en Psychologie, Université de Lorraine, Metz
Cristina Figueiredo, anthropologue, maître de conférences en Sciences de l’éducation, Université de Paris
Isabelle Frechon, socio-démographe, Université de Versailles-Saint Quentin (Paris-Saclay) / CNRS
Christine Hamelin, sociologue, maîtresse de conférence, Université de Versailles-Saint Quentin (Paris-Saclay), CNRS
Sophien Horri, anthropologue et co-thérapeute, CHU de La Réunion, Université de La Réunion
Isabelle Lacroix, sociologue, Université de Versailles-Saint Quentin (Paris-Saclay) / CNRS
François Laplantine, anthropologue, professeur émérite, Université Lyon 2
Gilles Lazimi, Professeur, Médecine Generale, Médecine Sorbonne Université
Maria Melchior, épidémiologiste, directrice de recherche, Inserm
Yoram Mouchenik, psychologue clinicien, anthropologue, professeur émérite de psychologie clinique, Université Sorbonne Paris Nord
Stéphanie Mulot, professeure de sociologie, Université Toulouse Jean Jaurès
Marianne Pradem, docteur en anthropologie sociale, EHESS
Georges-Elia Sarfati, professeur des universités, psychanalyste existentiel, logotherapeute
Cyril Tarquinio, professeur de psychologie de la santé et psychologie clinique, Université de Lorraine
Virginie Ringa, épidémiologiste, Inserm
Gesine Sturm, maîtresse de conférences en psychologie interculturelle, Toulouse
Avocats et magistrats
Delphine Basille-Duprey, avocat au barreau de Paris, membre de l'antenne des mineurs
Pauline Bouet, avocate
Emilie Bruézière, avocat au Barreau de Paris, membre de l'Antenne des Mineurs.
Eric Delbecque, avocat
Nathalie Dreau, avocat, membre de l'Antenne des Mineurs de Paris
Muriel Eglin, présidente du tribunal pour enfants de Bobigny
Armelle Guiraud, juge des enfants
Nathalie Guyot, avocat de l'antenne des mineurs
Clémence Jouy-Chamontin, avocat au barreau de Paris
Lymia Kenzoua, avocate au barreau de Paris
Benjamin Ladoux, avocat au barreau de Paris, membre de l'antenne des mineurs
Alix Mansard, avocat
Sandra Montels, juge des enfants, Tribunal judiciaire de Bobigny
Catherine Perelmutter, avocate, ancienne secrétaire de l'association "Eduquer sans frapper" dont la présidente d'honneur était Alice Miller et la Présidente Jacqueline Cornet
Isabelle Roth, avocat d’enfants à l’Antenne des Mineurs du Barreau de Paris
Virginie Satorra, avocate
Elisa Sauron, avocat au Barreau de Paris
Johanne Sfaoui, avocate
Marc Vernhes, avocat, membre de l'antenne des mineurs
Professionnels, pédiatres, psychiatres, psychologues, enseignants
Gaëlle Abgrall, psychiatre référente de la CUMP de Paris, de la région île de France et du Centre Régional de Psychotraumatisme Paris Centre et Sud
Hélène Asensi, pédopsychiatre
Noor-Alisson Atwan, psychologue clinicienne, EPSM, La Réunion
Joëlle Auffret, enseignante spécialisée
Sophie Azambre, pédopsychiatre, EPS Barthélémy Durand
Julie Azoulay, pédopsychiatre, CMPP Joseph KESSEL de Voisins le Bretonneux
Jean-Marc Benkemoun, psychiatre, pédopsychiatre médecin légiste expert près la cour d’appel de Versailles
Laelia Benoit, MD, PhD, Child and Adolescent Psychiatrist, Fulbright Monahan Visiting Research Scholar
Yale Child Study Center, Yale University, New Haven
Frédérique Bertheault Cvitkovic, cancérologue
Claire Bonafons, psychothérapeute
Marie Bonnet, psychanalyste, psychothérapeute
Anaïs Boulangé, psychomotricienne
Carmen Braconnier, psychologue
Barbara Chistoni, psychologue clinicienne, criminologue, victimologue
Sébastien Dambry, psychiatre addictologue, chef de Service d’Addictologie du Centre Hospitalier de Calais
Ghislaine Damchin, psychologue scolaire
Caroline Desprès, médecin de santé publique, anthropologue
Nadia Didane, psychologue clinicienne, Fondation Apprentis d’Auteuil
François Ducrocq, psychiatre, CHRU de Lille
Marion Fareng, docteure en psychologie
Taieb Ferradji, pédopsychiatre
Muriel Flis-Trèves, psychiatre, psychanalyste
Jean-François Gagneur, médecin généraliste et andrologue retraité
Elisabeth Gagneur, directrice d’école, retraitée
Marie-Laure Gamet médecine générale et d’urgence, sexologue
Marta Garcia-Lomas, psychologue clinicienne, thérapeute familial, SESSAD LADAPT.
Nicolas Gaud, pédopsychiatre
Julie Geneste-Saelens, psychiatre, chef de service Urgences Psychiatriques et Psychotrauma, CHU Clermont-Ferrand
Marion Gery, psychologue, thérapeute familiale
Eric Ghozlan, psychologue, membre du Conseil National de la Protection de l’Enfance
Erick Gokalsing, psychiatre, CESP Inserm, EPSM Réunion
Catherine Gueguen, pédiatre
Laurence Guibert, pédopsychiatre et psychanalyste
Danielle Hassoun, gynécologue
Mathilde Houzet, psychologue de l'éducation nationale
Hocine Idir, Psychologue, doctorant à l'Unité Transversale de Recherche Psychogenèse et Psychopathologie (EA 4403), Université Sorbonne Paris Nord
Sophie Hubert, orthophoniste
Eugénie Izard, pédopsychiatre
Christian Lachal, psychiatre, psychanalyste
Cécile Lalanne, psychiatre, CHU Amiens
François Le Doze, psychothérapeute, médecin, fondateur du modèle de psychothérapie Intelligence Relationnelle
Martine Lévine, pédiatre
Christophe Libert, pédopsychiatre, praticien hospitalier, Paris, président de l'Association des Psychiatres de secteur Infanto-juvénile-API-
Patrice Louville, psychiatre, Centre Régional du Psychotraumatisme Paris Centre et Sud, GHU AP-HP. Centre – Université de Paris
Catherine Malherbe, infirmière scolaire
Ramon Menéndez, pédopsychiatre, psychanalyste, chef de Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du CHSF
Martine Mercier, psychologue, psychanalyste, Société Française de Thérapie Familiale Psychanalytique.
Sylvie Merle, médecin de santé publique, Observatoire de la santé de la Martinique.
Claire Mestre, psychiatre, psychothérapeute et anthropologue
Sevan Minassian, pédopsychiatre Maison de Solenn – Maison des Adolescents, Paris.
Florence Monjaret, psychologue, Éducation Nationale, retraitée
Delphine Morali Courivaud, psychiatre, cheffe de service du Centre du Psychotrauma de l'institut de Victimologie.
Apolline Morville, Psychiatre – Pédopsychiatre, CMPP Sévigné, Rouen
Gabriela Patino, psychologue clinicienne
Cigala Peirano, Psychologue Unité de Psychopathologie Périnatale et Maison du bébé, Hôpital Delafontaine, Saint Denis
Noël Pommepuy, pédopsychiatre, EPS Ville-Evrard (93)
Annick Ponseti-Gaillochon, psychologue clinicienne
Danielle Rapoport, psychologue, cofondatrice de l’Association Bien-traitance, formation et recherches
Maya Rereao, psychologue, Inserm Unité 1018
Tania Roelens, pédopsychiatre, psychanalyste
Viviane Rolle-Romana, psychologue, GHU Paris
Florian Sala, psychologue, psychanalyste
Helene Sallez, psychologue
Christine Schuhl, conseillère pédagogique petite enfance
Armelle Seiler, psychologue musicothérapeute ethnoclinicienne C.M.P. Groupe Hospitalier Paul Guiraud Villejuif
Jean-Michel Sigward, psychiatre, praticien hospitalier, CHU de Martinique
Joanna Smith, psychologue, psychothérapeute, auteure
Martin Teboul, médecin andrologue sexologue, SFSC, CoSH
Roger Teboul, pédopsychiatre, ancien Président de l'Association des Psychiatres de secteur Infanto-juvénile
Dominique Terres, psychiatre, psychanalyste
Jean-Michel Thurin, psychiatre, psychanalyste, Ecole de psychosomatique, Inserm U 1018
Monique Thurin, psychologue clinicienne, docteur en sciences du langage
Alice Titia Rizzi, psychologue clinicienne, docteure en psychologie
Isabelle Titti Dingong, médecin pédiatre
Alberto Velasco, psychiatre
Catherine Vibert, enseignante spécialisée, retraitée
Gilbert Vila, pédopsychiatre, chef de Service du Centre de Victimologie pour Mineurs, Hôpital Trousseau, Assistance publique-Hôpitaux de Paris
Bernard Welniarz, pédopsychiatre Praticien Hospitalier, EPS de Ville Evrard
Haroun Zouaghi, médecin coordinateur, CRPS de Guyane